Sain pour les juges, mais pas pour les revendeurs

Alors que le juge de Floride chargé de contrôler la teneur morale de Bully l'a lavé de tout soupçon et confirmé sa mise en vente avec un classement Teen (15 ans et plus), ce sont trois revendeurs anglais qui refusent de le vendre dans leurs boutiques.

Ainsi, PC World, Currys et Dixons, du groupe DSG, ne distribueront pas le titre qui ne correspondrait pas à leur clientèle familiale. Alors que GTA Vice City Stories et GTA 4 semblent, pour leur part, coller avec cette vision du jeu familial puisque le groupe poursuit sa campagne de pré-commande pour ses deux jeux hautement moralisateurs. Tout ceci n'a bien sûr rien à voir avec le tapage médiatique qui accompagne Bully depuis plusieurs mois.

 Source : Gamesindustry                                                                                                            18-10-2006

Dans celui que l'on continue à appeler Bully outre-Atlantique, vous serez détesté de tous au départ. Même les pires parias de la cour de récré vous lincheront à la moindre occasion. Il vous faudra, le long d'une trame principale et des missions annexes qui parsèment l'école Canis Canem Edit, remédier à cette mauvaise réputation en s'opposant directement aux responsables de l'établissement, les vrais monstres dans l'histoire. Pour améliorer vos compétences, il vous faudra réussir en cours.

Sur une journée en temps de jeu, vous aurez généralement deux sessions, lesquelles correspondront à divers mini-jeux. Par exemple, la chimie mettra à l'épreuve vos capacités de réflexes et d'intuitions dans une petite séquence à la Dance Dance Revolution, tandis que le cours d'anglais vous demandera réellement de réfléchir un peu en bouchant les trous de certaines phrases. Si vous complétez dûment des examens vous monterez vos caractéristiques en puissance. Reste à voir si ce genre de système, entre rôleplay et pause dans le coeur du gameplay, s'insérera bien sur toute la longueur du titre.

Source : Jeuxvideo                                                                                                                     16-10-2006

C'est une grande première et monsieur Jack Thompson s'en frotte les mains, Bully, enfin Canis.Canem.Edit, va comparaître au tribunal. Pas Rockstar, ni Take 2, non, Bully, le jeu. En effet c'est bien une première, pas de doutes. C'est à Jack Thompson, l'avocat qui a décidé d'avoir la peau de Take 2 avant de les faire excommunier, que l'on doit cette prouesse juridique consistant en une vérification complète du jeu.

Un juge va devoir sacrifier une centaine d'heures de sa vie à regarder un type parcourir Canis.Canem.Edit afin de pouvoir rendre sa décision, à savoir autoriser le jeu à sortir avec le classement Teen que lui attribuait l'ESRB (à partir de 15 ans) ou bien à le réserver à un public adulte s'il est considéré comme une "nuisance publique". On citera Jack Thompson déclarant "ceci est une grande victoire contre l'industrie du jeu vidéo violent". Moi ce que j'en retiens c'est que si ça se trouve le juge a juste accepté pour pouvoir jouer à Bully avant tout le monde.

Source : Jeuxvideo                                                                                                                     12-10-2006